Document Type
Article
Publication Date
2019
Abstract
Many prey use autotomy as an antipredator mechanism. Rapid regeneration of autotomized appendages is beneficial because forfeited tissues may serve as organs for energy storage, accessories for locomotion, or indicators of social status. We monitored levels of caudal regeneration by Allegheny Mountain Dusky Salamanders (Desmognathus ochrophaeus Cope, 1859) exposed to kairomones from predatory Eastern Garter Snakes (Thamnophis sirtalis (Linnaeus, 1758)). After the induction of autotomy, salamanders were exposed to one of three treatment regimens: blank (water), or acute (30 min per week) or chronic (constant) exposure to predator kairomones during a 12-week study period. Overall, the mean volume of regenerated tissue, as a percentage of the original tail volume, was highest for individuals exposed to the blank versus predator kairomones. When the combined effects of time elapsed since the induction of caudal autotomy and the different treatment regimens were considered, we found that the mean volume of regenerated tissue was significantly greater for control salamanders beginning 8 weeks after autotomy. The mechanism contributing to the differential rates of regeneration among individuals in our treatment groups is unknown, but previous work suggests that elevated stress related to predation threat can have detrimental effects on wound healing and growth in amphibians.
De nombreuses proies utilisent l’autotomie comme mécanisme anti-prédateur. La régénération rapide des appendices autotomisés est avantageuse parce que les tissus perdus peuvent servir d’organes pour le stockage d’énergie, d’accessoires pour la locomotion ou d’indicateurs de statut social. Nous avons examiné les degrés de régénération caudale chez des salamandres sombres des montagnes (Desmognathus ochrophaeus Cope, 1859) exposées à des kairomones d’un prédateur, la couleuvre rayée (Thamnophis sirtalis (Linnaeus, 1758)). Après induction de l’autotomie, les salamandres étaient exposées à un des trois traitements suivants : l’exposition à un blanc (eau), l’exposition aiguë (30 min par semaine) ou l’exposition chronique (constante) à des kairomones du prédateur pendant une période d’étude de 12 semaines. Globalement, le volume moyen de tissus régénérés en pourcentage du volume initial de la queue était le plus grand pour les spécimens exposés au blanc comparativement à ceux exposés aux kairomones du prédateur. Quand les effets combinés du temps écoulé depuis l’induction de l’autotomie caudale et des différents traitements sont pris en compte, nous constatons que le volume moyen de tissus régénérés est significativement plus grand pour les salamandres témoins à partir de 8 semaines après l’autotomie. Le mécanisme intervenant pour produire différents taux de régénération entre spécimens dans les différents groupes traités n’est pas connu, mais des travaux antérieurs donnent à penser qu’un stress accru associé à la menace de prédation pourrait avoir des effets délétères sur la guérison de lésions et sur la croissance chez les amphibiens. [Traduit par la Rédaction]
Recommended Citation
Payette, Wesley I. and Sullivan, Aaron M., "The effect of predator kairomones on caudal regeneration by Allegheny Mountain Dusky Salamanders (Desmognathus ochrophaeus)" (2019). Faculty Publications - Department of Biological & Molecular Science. 178.
https://digitalcommons.georgefox.edu/bio_fac/178
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Originally published in:
Canadian Journal of Zoology, 97, 502-509. 2019
DOI:
dx.doi.org/10.1139/cjz-2018-0225